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Mini-sériePublié le 9 mai 2022

Episode 2 : Coficiné, la banque du cinéma et de l’audiovisuel

« Nous avions dû détourner un logiciel de promotion immobilière pour l’appliquer à nos activités cinématographiques. Mais cette fois-ci, c’est le logiciel expert du financement qui a su s’adapter à nos spécificités Métier. »

Dans les coulisses de …

Coficiné, la banque du cinéma et de l’audiovisuel

Interview de Charles Kouroriez, Directeur administratif et financier, et Arthur E., chef de projet, qui dévoilent les coulisses de Coficiné et de l’intégration de la solution Xloan, par Sébastien Brugallé, Financial Software Sales Executive chez Xloan byOpen.

Après vous avoir ouvert les coulisses de France Active Île-de-France, nous poursuivons aujourd’hui la mini-série qui nous emmène à la rencontre des établissements de crédit, avec une escapade sur grand écran.

Coficiné, la banque du cinéma et de l’audiovisuel 

Coficiné a près de 100 ansL’entreprise a connu une période de sommeil avant de s’imposer progressivement comme le pionnier en matière de financement de trésorerie, dans le paysage cinématographique et audiovisuel européen. 

Coficiné a appartenu à un groupe industriel privé puis à la Caisse des Dépôts en 1992, avant de rejoindre le giron du groupe Natixis en 2000. Forte de la confiance et de l’appui de sa maison mère et du groupe BPCE, Coficiné est une structure indépendante sur son marché et ayant su garder un esprit PME avec une quarantaine de collaborateurs à ce jour.

Les autorisations de crédit gérés ont dépassé le milliard d’euros cette année, réparti sur près de 500 clients pour 800 crédits environ. Près de 40% de l’activité à lieu à l’étranger. 80% des crédits portent sur la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, 10 à 15% sur la construction et la rénovation des salles de cinéma et 5 à 10% sur le financement de matériel de salles d’exploitation et matériel de tournage.

Derrière chaque « clap », une prise de risques 

Film, TV, salles de théâtre… La culture a besoin d’argent pour éclore et le milieu préfère s’adresser à un financeur spécialisé.  

Charles Kouroriez, Directeur Administratif et Financier et Arthur E., chef de projet chez Coficiné ont accepté de raconter le fonctionnement :

« Un film, c’est un projet dont le budget – et donc le crédit – est important au regard de la structure qui le porte. Il est donc essentiel de bien connaitre les professionnels à l’origine des projets. L’implication de l’équipe et sa connaissance du secteur permet une mesure du risque adaptée avant la prise de décision. »

« Nous travaillons avec des garanties et sûretés spécifiques au secteur du cinéma et de l’audiovisuel, pour adapter le financement au cycle de production de l’œuvre», complète Charles Kouroriez.

La maîtrise du risque est au centre de toutes les attentions. « Avec les crédits de production, nous prenons un risque sur la fabrication de l’œuvre  », poursuit Arthur E.

« Notre modèle économique est assez comparable à celui de la promotion immobilière. D’ailleurs, notre ancien outil informatique était un logiciel de promotion immobilière, que nous avions détourné pour le cinéma. »

Un nouvel outil métier  

Xloan, le nouveau logiciel métier choisi par l’équipe de direction, a été conçu par et pour les professionnels du crédit. « Ce virage informatique était devenu nécessaire d’un point de vue technique. Mais il nous permet aussi de nous moderniser dans nos usages. Changer de système d’information, c’est l’occasion d’en profiter pour repenser l’entreprise et son organisation de façon plus large. »

Deux étapes principales ont jalonné la mise en place d’Xloan ! 

  • 1ère étape : Tout intégrer dans un seul et même outil. Le nouvel outil permet à l’équipe de Coficiné de tout intégrer dans un seul système et ainsi d’assurer un meilleur suivi des crédits. « Les informations étaient très dispersées et nous voulions tout centraliser. Nous cherchions également une solution personnalisable, avec une interface utilisateurs accessible pour nos collaborateurs… et enfin une équipe de l’éditeur qui puisse correspondre à la nôtre, pour mener le projet à bien. »
  • 2ème étape : Offrir un parcours digital à nos clients

Nous avons complété l’outil par l’acquisition d’un portail multicanal fourni également par Xloan.

En interne, « le palier à franchir a été important mais finalement les retours sont bons : les collaborateurs se sont adaptés, et nous avons l’ambition que l’outil s’inscrive dans la durée, conclut Arthur E. Nous avions beaucoup d’exigences et de développements spécifiques pour coller à notre mode de fonctionnement : instruction de projets, plannings de déblocage de fonds sur mesure, suivi des œuvres, prise en compte des garanties, édition automatique des actes, relevés d’opérations, suivi des amortissements, etc. »

Et pour nos clients, l’accès en ligne a leurs informations est une réelle facilité d’usage !

S’adapter à une production de contenu audiovisuel en mutation  

Les mutations actuelles du secteur de l’audiovisuel ont été accélérées par la crise récente due à la pandémie. « Notre secteur est en train de changer et ce changement s’est brutalement accéléré. L’arrivée des plateformes est un véritable bouleversement tant au niveau de la production que de la diffusion. Nous nous adaptons donc rapidement, d’autant plus que notre développement actuel est également tourné vers l’international, avec, pour chaque zone géographique, des marchés et des règles spécifiques. »

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